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Ban de Bénoïc

, par

Le roi Ban de Bénoïc est l’époux de la reine Élaine. Il règne aux marches de la Bretagne armoricaine et de la Gaule. Il est dans la légende le père de Lancelot du Lac et d’Hector des Mares, le grand-père de Galaad et le frère du roi Bohort de Gaunes.

Son château est situé au milieu d’un marais réputé imprenable, mais le seigneur voisin, le roi Claudas, réussit à l’incendier. Ban de Bénoïc, accablé par le désastre, meurt de chagrin, laissant sa femme et son enfant Lancelot, au bord du lac. Prise de pitié devant l’égarement de la reine éplorée, la fée Viviane, se saisit de l’enfant et plongea dans le lac, le mettant en sécurité dans son mythique palais de cristal.

Banvou (ou Bannou et Banoicum vicum, le bourg de Ban)

« En la marche de Gaule et de Petite Bretagne, il y avait autrefois deux rois qui avaient épousé deux soeurs germaines, l’un s’appelait Ban de Banoïc et l’autre Bohort de Gannes. » (incipit du Lancelot en prose, XIIIe siècle).

La paroisse de Banvou, dans l’Orne, était autrefois la plus au Nord de l’ancien diocèse du Mans, le pays des Cénomans, exactement située en marche de trois diocèses anciens, et préalablement aux circonscriptions ecclésiastiques, à trois pays ou pagi gallo-romains : le pays breton (diocèse de Dol), le pays normand (diocèse de Sées), le pays manceau (diocèse du Mans). Banvou occupe de fait une position privilégiée dans l’angle de la Varenne et des collines qui forment la ligne de partage des eaux entre le versant de la Manche et celui de l’Atlantique.

À Banvou se croisaient, à l’emplacement du bourg actuel, trois voies romaines : celle de Jublains à Vieux, celle du Mans à Valognes et celle de Rennes à Lisieux.

La racine Ban, d’où la paroisse de Banvou tire son nom est d’origine germanique, elle n’a pu apparaître avant l’arrivée des Francs dans le Maine ni avant l’implantation des Bretons continentaux en Armorique à la fin du VIe siècle.

C’est là que vient s’établir au VIe siècle, un ermite, saint Ernier, envoyé par saint Innocent, alors évêque du Mans. Il y fonde un ermitage au cœur des solitudes boisées du Passais et ses miracles défraient tôt la chronique. En son honneur se tient une procession aux étranges rites, chaque année vers le 10 août.

On y entend plusieurs récits, celui d’une fontaine qui déclenche des orages lorsque l’on y plonge un reliquaire, d’une aubépine qui fleurit l’hiver et ce autour de saint Ernier, dont la figure semble avoir fourni quelques traits à la confection d’un personnage de la Table Ronde, Léonce de Payerne (pagus Erneaie), régent du Banoïc dans les récits arthuriens.

Cette « gémellisation » des traits d’un personnage héroïque avec ceux d’un saint personnage est connue, elle a été étudiée par un clerc mayennais, l’abbé Moisan, qui en a fait sa thèse de doctorat ès lettres. L’érudit local René Bansard élargissant son champ de recherches à partir de ces constats avait découvert dans cette région magnifique et retirée que d’autres ermites du Bas-Maine étaient, aux marches de la Normandie, dans le même cas que saint Ernier et que leurs hagiographies recoupaient, sur certains points, les récits légendaires de plusieurs chevaliers de la Table Ronde : saint Bômer (Bohamadus) et Baudemagu, le roi de Gorre, et surtout saint Fraimbault (Sanctus Frambaldus, soit le porteur (baldo) de lance (framée)) avec Lancelot du Lac, meilleur chevalier du monde, héros des romans arthuriens, né en la Marche de Gaule et de Petite Bretagne, en la demeure de son père, Ban de Banoïc.

De ces informations, allait se forger en lui l’intime conviction que le terroir du Passais avait servi de terreau à une matière qu’on appellera la Matière de Bretagne composée sous commande de Plantagenêts. Et il n’eut de cesse, jusqu’à sa mort, de développer ses hypothèses dans ce sens.

Prospectant activement sur le terrain qu’il parcourait en vélosolex pendant près de vingt ans, il en était arrivé à la conclusion que le pays du Passais, (du latin passus = lieu de passage) a condensé sur son terroir un grand nombre d’événements symboliques que l’on retrouve à peine travestis dans la Matière dite de Bretagne. Ainsi, il avait croisé, à la façon d’un Schliemann vérifiant sur place les faits rapportés dans l’Iliade et l’Odyssée pour aboutir à la découverte du site hypothétique de l’ancienne Troie, parcourant à nouveau les itinéraires des chevaliers de la Table Ronde partis, par exemple, à l’aventure qui pour secourir la reine Guenièvre enlevée au royaume de Gorre (Gorron) par Méléagant le fils de Baudemagu, qui dans leur Quête du Saint Graal vers le Mons securus (Montsurs ?).

Sur ces travaux initiés à Banvou dans les années 1960 s’est fondée l’entreprise de recherche sur l’enracinement folklorique de la légende arthurienne dite hypothèse Bansard Payen développée dans plusieurs ouvrages collectifs et colloques tenus aux marches de Gaule et de Petite Bretagne et organisés par la société savante CENA depuis 1985.


sources wikipedia

Messages et commentaires

  • Ban est un nom celtique
    Pontauban, sur mon site http://pickland.chez-alice.fr/santgwinec.htm
    Pontauban,ce village est situé une ligne de crête sur l’axe Lorient-Roscoff sur l’antique voie gallo-romaine ;( ar hent-meur )le mot, pont a le sens ici de lieu d’octroi ou de route à péage .Ce lieu est manifestement pour surveiller les passages et le franchissement des monts d’Arrez , protéger les pèlerins certes, mais surtout les commerçants , si peut sures à cette époque.
    Le mot Ban , en vieux breton signifie corne mélodie, musique élevé,dressé vers le haut. soi les ramures du cerf. Ban est le nom breton de Cernunnos ,le Dioscure gaulois cornu , dont ses attributs sont les cornes de cerf (le dieu gréco-celtique Apollon est aussi représenté avec des cornes) il est le dieu des cimes des Monts d’Arrez et des marais du Yeun-Elez.
    De même, Ban de Benoic est le père de Lancelot du Lac .( Le SCOUEZEC)
    Le village de Pontauban est une des portes des Monts d’Arrez et de son dieu Cernunnos (Ban) .

    Répondre à ce message

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