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La Madelon (chanson)

, par

« La Madelon » appelée aussi « Quand Madelon... » est un chant populaire créé par le chanteur Bach (C-J Pasquier) en 1914. Ce chant doit surtout son succès au théâtre aux armées où Bach l’interprétera devant des poilus en permission. Il devint alors un chant emblématique.

Paroles : Louis Bousquet (1914) ; Musique : Camille Robert

Le chant était interprété à l’origine par des comiques troupiers, très prisés durant la Première Guerre mondiale, les tourlourous.

Bach est également le créateur, en 1913, d’un personnage célèbre, le fameux Bidasse...

Les paroles

I

Pour le repos, le plaisir du militaire,

Il est là-bas à deux pas de la forêt,

Une maison, aux murs tout couverts de lierre,

« Aux tourlourous », c’est le nom du cabaret.

La servante est jeune et gentille,

Légère comme un papillon.

Comme son vin, son œil pétille,

Nous l’appelons la Madelon.

Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,

Ce n’est que Madelon, mais pour nous c’est l’amour.

II

Quand Madelon vient nous servir à boire,

Sous la tonnelle, on frôle son jupon.

Et chacun lui raconte une histoire,

Une histoire à sa façon.

La Madelon pour nous n’est pas sévère

Quand on lui prend la taille ou le menton,

Elle rit c’est tout l ’mal qu ’elle sait faire.

Madelon, Madelon, Madelon !

III

Nous avons tous au pays une payse

Qui nous attend et que l’on épousera.

Mais elle est loin, bien trop loin pour qu’on lui dise,

Ce qu’on fera quand la classe rentrera.

En comptant les jours, on soupire,

Et quand le temps nous semble long,

Tout ce qu’on ne peut pas lui dire,

IV

On va le dire à Madelon.

On l’embrasse dans les coins.

Elle dit : « Veux-tu finir... »

On s’figure que c’est l’autre, çà nous fait bien plaisir.

V

Un caporal en képi de fantaisie

S’en vint trouver Madelon un bon matin.

Et fou d’amour, lui dit qu’elle était jolie,

Et qu’il venait pour lui demander sa main.

La Madelon, pas bête en somme,

Lui répondit en souriant :

« Pourquoi prendrais-je qu’un seul homme

Quand j’aime tout un régiment ? »

Tes amis vont venir, tu n’auras pas ma main,

J’en ai bien trop besoin pour leur servir du vin.

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