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Une mer de drapeaux blancs

, par

Le I I mai, la 6e division blindée est à Bou-Ficha, sur les arrière directs de l’ex-armée Rommel.
Le 12 mai, marchant de Bou-Ficha vers le sud, elle attaque à revers cette armée, appuyée par un intense bombardement aérien de la Western Desert Air Force et par son artillerie tirant du nord au sud, tandis que l’artillerie de la Ville armée tire du sud au nord. L’ennemi est ainsi pris entre trois feux : celui du nord, celui du sud et celui du ciel !
Quand les tirs se lèvent, une mer de drapeaux blancs indique la fin de la résistance de l’armée germano-italienne de Libye, qui, elle aussi, comme sa vieille ennemie, termine là sa longue et glorieuse carrière.
Pendant que ces événements se déroulent le long de la côte, la division d’Oran, précédée par le groupement blindé Le Couteulx, déborde le massif du Zaghouan par le nord-est, atteignant Depienne le 8 mai. Le lendemain, le général Alexander demande au général Kceltz de « faire pression sur l’ennemi le plus fortement et le plus vite possible par la trouée du village de Zaghouan en direction de l’est, afin de couper la retraite aux forces de l’Axe au nord du cap Bon ».
La division d’Oran, se couvrant au nord sur k djebel Oust, pivote alors vers l’est-sud-est, sur l’axe de la route Zaghouan-Sainte-Marie-du-Zit, ce qui a pour effet d’investir au plus près le massif du Zaghouan par le nord.

Mais, le 10, les défenseurs parent à cette menace directe sur leurs arrières en tournant vers le nord leur artillerie et leurs mortiers, qui bloquent la division d’Oran.
Le général Boissau monte alors dans la nuit une attaque qui se déclenche le 11, à 9 heures, et dégage le passage. A midi, la route n° 2 Tunis-Zaghouan est atteinte au nord de ce village et la résistance ennemie s’effondre.
Le groupement blindé est ralenti et littéralement submergé par des flots de prisonniers allemands et italiens ; en fin d’après-midi," le capitaine d’Anglejean tombe avec son escadron de chars légers sur le P.C. de la division italienne « Superga ». Le général Galich se rend avec toutes ses troupes et le commandant de la division d’Oran donne l’ordre de « pousser tout ce que l’on pourra sur l’axe d’exploitation Sainte-Marie-du-ZitBou- Ficha.
Sainte-Marie est atteinte, le soir même du Il mai, à 21 heures, par la division d’Oran, qui se reliera aux Britanniques, à Bou-Ficha, le lendemain, 12 mai, à 12 heures.
Pendant ce temps, à l’intérieur du massif, la division allemande Pfeiffer (l0000 hommes), qui a contenu jusque-là les attaques de la division du Maroc devant le pic du Zaghouan et qui, sur le rebord sud du massif, a brisé encore, le 10, dans ’après-midi, l’assaut du bataillon Bouvattier, de notre 9e R.T.A., sur le djebel Leri, cesse également la résistance, en fin de journée du Il, et se rend au général Mathenet. Complètement encerclée, sa résistance était sans espoir.
Le 12 mai au matin, le I9e corps dénômbre déjà 20 000 prisonniers et 30 canons. Le bastion du Zaghouan est vidé de ses défenseurs.


Sources : Article du Colonel Goutard Historia magazine 1968

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