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Un dénouement bien calculé

, par

Le 5 mai, à 17 heures, la division de droite du 5e corps (1re D.I.) déclenche son attaque préliminaire sur Djebel-bou-Aoukaz, avec un puissant appui aérien. Elle s’en empare dans la soirée, assurant ainsi la sécurité du flanc gauche de l’attaque du 9e corps, dont les divisions gagnent, dans la nuit, leurs bases de départ, à l’est et au sud-est de Medjez.
Le 6 mai, jour « J », à 3 h 30, sous les étoiles,par une nuit sans lune, mais brusquement illuminée de milliers d’éclairs et remplie du roulement continu de 400 canons qui exécutent leurs tirs préparés sur les positions ennemies, les Britanniques et les Indiens débouchent côte à côte sur un front étroit et commencent leur progression sous une voûte de feu.
Au jour, l’aviation alliée prend l’air, fournissant, avec 2 000 sorties, le plus grand effort aérien exécuté jusque-là.
Du côté allemand, la surprise est complète. L’adversaire ne s’attendait visiblement pas à une attaque contre ses positions de la Medjerda, les plus anciennes et les plus solidement fortifiées.
A 11heures, l’infanterie a atteint tous ses objectifs, à huit kilomètres environ de la base de départ. Les 6e et 7e divisions blindées passent aussitôt par la brèche et foncent en direction de Tunis, de part et d’autre de la grand-route. La pénétration est si rapide et si profonde qu’elle ne rencontre aucune résistance organisée. Seuls, quelques groupes de chars de la 15e division de panzers accourent ils sont bousculés au passage. L’avance es seulement gênée par des canons de 88 anti aériens employés comme antichars, mais l’élan des blindés britanniques est tel que, après avoir enlevé Fourna, ils atteignent, à la tom bée de la nuit, Massicault, à 20 kilomètre’s seulement de Tunis

Le lendemain matin, 7 mai, la 6e D.B., qui marche au sud de la route de Tunis, est accrochée par quelques panzers, mais elle se dégage, tandis qu’à sa gauche la 7e D.B. enlève Saint-Cyprien. à 8 h 30, et pousse aussitôt sur le carrefour du Bardo, à l’entrée ouest de Tunis.
Enfin. à 15 heures, les chars des Derbyshire Yeomanry » et du I le régiment de Hussards font leur entrée dans la capitale Tunisienne, au milieu de l’enthousiasme délirant de la population.


Sources : Article du Colonel Goutard Historia magazine 1968

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