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Dans les pays d’Europe centrale, le prix des céréales a baissé de moitié pendant les années de la dépression. Les prix industriels baissent aussi, mais dans une moindre proportion. Les paysans voient leur revenu diminuer dans la mesure, où, gagnant moins, ils doivent continuer à payer, pratiquement au même prix, les produits industriels dont ils ont besoin.
L’effondrement du système économique et financier occidental provoque partout la misère. Il a conduit à un immense gaspillage des ressources humaines (chômage) et alimentaires (destruction des stocks de denrées). Seule, l’U.R.S.S., isolée du système monétaire et commercial international, ne fut pas atteinte par la crise. En 1930, Staline mettait en oeuvre. le premier plan quinquennal. La revue américaine Business Week, du 7 octobre 1931, écrit : « Parmi les nombreux Américains qui ont décidé, du moins pour le moment, de partager le sort des Russes, les plus nombreux sont les NewYorkais. Pour 6 000 emplois proposés, plus de 100 000 demandes ont afflué dans les bureaux de l’Amtorg ( l’organisation soviétique de recrutement de main-d’oeuvre) à New York. La semaine dernière, 280 demandes avaient été enregistrées en une seule matinée. Elles provenaient de tous les États, sauf dix. Il y avait un Panamien et même un travailleur de l’Alaska et dix-huit Canadiens qui voulaient « tenter leur chance o en Union soviétique. En examinant les qualifications des 280 demandes enregistrées ce matin-là, on s’aperçoit que des techniciens, dans tous les domaines, cherchent du travail, même si cela signifie qu’il faut aller en Russie et accepter d’être payé en roubles.