jeudi 6 septembre 2007, par
18 septembre 1758 (Morlancourt) - 24 juin 1829 (Seraincourt, Val d’Oise)
Engagé dans les gardes françaises en 1781, Friant les quitte en 1787, puis reprend du service en 1789 dans la garde nationale parisienne. Il part à l’armée de la Moselle et son bataillon de l’Arsenal l’élit lieutenant-colonel en premier. Chef d’étatmajor de Schérer en juillet 1794, il est promu général de Meade en août, nommé gouverneur de Luxembourg en juin 1795. Passé à l’armée d’Italie en 1797, Friant suit Bonaparte en Égypte, prend part à toutes les grandes batailles, devient général de division en 1799. Revenu en 1801, il se distingue à Austerlitz, où trois chevaux sont tués sous lui, à Auerstedt, à Golymin, à Eylau, où il est blessé, Comte de l’Empire en 1808, il se bat à Eckmühl (22 avril 1809), est blessé en prenant d’assaut la tour de Newsiedl à Wagram. Il est à nouveau blessé à Smolensk (17 août 1812) et à la Moskova. Chambellan de ]’Empereur en 1813, il est des grandes batailles de la campagne d’Allemagne, à Dresde, à Hanau, A la tête de la première division d’infanterie de la Vieille garde, il fait les principales batailles de la campagne de France. Durant les Cent Jours, ce sont les grenadiers à pied de la garde qu’il commande. Il est blessé à Waterloo et mis à la retraite par LouisXVIII. Le nom de Friant est inscrit sur l’arc de triomphe.
sources : Histoire et Dictionnaire du consulat et de l’empire A Fierro A palluel guillard J Tulard ed Bouquins 1995
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