jeudi 20 septembre 2007, par
Pays ; France
Type : char léger.
Armement : une mitrailleuse de 7,5 mm.
Equipage : 2 hommes.
Blindage : 13 mm.
longueur : 3,504m ;
largeur : 1,6 m ;
hauteur : 1,727 m.
Poids : 5 t.
Moteur : Reinastella 8 cyl. à essence refroidi par eau, développant 84 ch.
vitesse sur route maximale : 60 km/h ;
obstacle vertical ; 0,609 m ;
coupure franche : 1.524m ;
pente : 60%
Temps de service : introduit dans l’armée française, en 1934-1935, employé jusqu’à la signature de l’armistice, en 1940. (Note : les données s’appliquent à l’AMR 33 VM.)
Pendant la Grande Guerre, la cavalerie française fit usage d’autos blindées dans des missions de reconnaissance par petits groupes. Mais ces véhicules manquaient de mobilité en tout-terrain et en 1922-23, un appel d’offres fut lancé pour un engin nouveau, désigné AMC (automitrailleuse de cavalerie).
L’industrie lança divers projets au cours des années suivantes mais sans réaliser beaucoup de progrès.
En 1931, la cavalerie établissait les spécifications des trois types de véhicule dont elle avait besoin : tout d’abord, l’AMD (automitrailleuse de découverte), dont le meilleur exemple allait être, en fin de compte, l’auto blindée Panhard AMD 178 ; ensuite, l’AMR (automitrailleuse de reconnaissance), un chenillé léger, biplace, devant porter une mitrailleuse unique de 7,5 mm ; enfin, I’AMC (automitrailleuse de combat), pour appuyer, grâce à son blindage plus épais et à ses plus gros calibres, les AMR, plus légères.
Renault réalisa un petit chenillé répondant aux spécifications de I’AMR et, après les essais, un ordre de production portant sur 123 unités fut donné en 1933.
Ces engins furent mis en service dans l’armée française sous la désignation AMR Renault 33 VM, La coque. un assemblage riveté, logeait le chauffeur à l’avant le chef de bord-canonnier dans la tourelle déportée sur la gauche de la coque ; enfin, le moteur du côté droit Le train de roulement assez peu courant comportait quatre roues de route au centre, un bogie à deux roues, pivotant à l’extrémité inférieure d’un ressort vertical ; à l’avant et a l’arrière, une roue unique, chacune sur un bras oscillant coudé. Barbotin à l’avant roue tendeuse à l’arrière et quatre galets supports.
D’autres recherches mènerent à l’AMR Renault 35ZT dont on fabriqua 200 unités. L’engin, pesant 6,5 t, était propulsé par un Renault 4 cyl. à essence refroidi par eau, développant 85 ch et donnant au véhicule une vitesse sur route maximale de 55 km/h. L’armement consistait en une 7,5 mm. ou une Hotchkiss de 13,2 mm, ou encore un canon
sources l’encyclopedie des blindés ed. Elsevier Séquoia 1978
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