mardi 17 avril 2007, par
Pour sauver sa capitale, Dragasès ne peut compter que sur l’aide européenne. Mais, depuis des décennies, les souverains grecs tâchent en vain de parvenir à une entente avec les puissances occidentales. Celle-ci passe par un accord avec Rome, c’est-à-dire par un retour à l’union religieuse et donc, de fait, à la reconnaissance de la prédominance spirituelle du pape. Des religieux grecs, envoyés à un concile tenu à Ferrare puis à Florence, en 1438-1439, ont fini par s’y résoudre. En vain : ni la population de Constantinople ni le monde orthodoxe dans son ensemble, grec et slave, n’ont accepté ces décisions. En 1453, l’Occident abandonne donc le vieil État à sa destinée. À la nouvelle de l’imminence du siège, Gênes et Venise, dont les intérêts sont directement menacés, envoient de rares navires et quelques centaines de soldats que le valeureux Giovanni Giustiniani - un Vénitien - commande pendant l’assaut. Mais c’est là tout le secours fourni.
Les grands événements de l’histoire du monde de Jaques Marseille et nadeije Laneyrie- Dagen ed Larousse 1991
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