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Statue chryséléphantine de Zeus olympien

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La statue chryséléphantine de Zeus olympien est une œuvre du sculpteur athénien Phidias, réalisée vers 436 av. J.-C. Aujourd’hui disparue, elle était considérée sous l’Antiquité comme la troisième des sept merveilles du monde.

Description

Selon Pausanias[1], la statue montre Zeus assis sur son trône, représentation qui remonte à L’Iliade et qui se répand dans l’art grec à partir du VIe siècle av. J.-C.[2] - il semble au reste que le sculpteur se soit volontairement inspiré d’Homère[3]. Le dieu est couronné d’un rameau d’olivier. Dans la main droite, il tient une statuette de Niké, personnification de la victoire, elle-même représentée couronnée d’un bandeau et d’une guirlande. Nous ignorons ses proportions. De la main gauche, Zeus tient un sceptre richement décoré, sur lequel un aigle est perché. Le dieu est drapé dans un himation (manteau) brodé de figures animales et de fleurs, et porte des sandales. Son trône comporte une décoration à la fois sculptée, inscrustée (pierres précieuses, ébène) et peinte. Quatre petites Victoires dansant couronnent les pieds du trône, et deux autres Victoires figurent à sa base.

L’ensemble est réalisé selon la technique chryséléphantine : des plaques d’or (χρυσός / khrusós) et d’ivoire (ελεφάντινος / elephántinos) recouvrent une âme de bois et figurent respectivement, d’une part les cheveux, la barbe, les sandales et la draperie, d’autre part les parties nues (notamment la peau). Elle mesure environ 12 mètres de haut, dont 1 mètre pour la base et 2 mètres pour le piédestal. Une inscription kalos sur l’un des doigts, « Pantarkès est beau », permet de dater approximativement la statue : le dénommé Pantarkès remporte en 436 av. J.-C. l’épreuve de lutte garçons aux jeux Olympiques.

La statue jouit d’une très grande célébrité à travers l’ensemble du monde grec. Elle est incluse dans la liste des sept merveilles du monde. Par vénération pour le sculpteur, l’atelier où il sculpte le colosse avec ses élèves est conservé jusqu’au Ve siècle ap. J.-C. ; il sera retrouvé et fouillé de 1954 à 1958[4]. À la même époque, la statue est enlevée du temple et va rejoindre, à Constantinople, la prodigieuse collection de Lausos, chambellan de Théodose II, qui comprend entres autres l’Aphrodite de Cnide[5]. Elle disparaît dans un incendie en 475, en même temps que les autres statues[6]. Malheureusement, aucune copie en marbre ou en bronze n’est parvenue jusqu’à nous. En revanche, l’œuvre de Phidias a été identifiée de manière plus ou moins sûre sur une série de monnaies romaines frappées de 98 à 198 ap. J.-C.

L’abbé Barthélémy dans Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, vers le milieu du quatrième siècle avant l’ère vulgaire (1843), écrit que « le Jupiter d’Olympie servira toujours de modèle aux artistes qui voudront représenter dignement l’Etre suprême. »


sources wikipedia

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