mercredi 7 décembre 2005, par
Fréjus, 3 mai 1748 - Pans, 20 juin 1836
Robespierre le nommait « La taupe de la Révolution », c’est un
doctrinaire avant tout, et pas un homme d’action ; il entre dans les ordres et devient prêtre en 1772.
Grand vicaire de l’évêque de Chartres, il est rendu célèbre par deux brochures aux idées révolutionnaires : Essai sur les privilèges et Qu’est-ce que le tiers état ?
Élu aux États généraux par le tiers état de Paris, il y est piètre orateur.
sa façon de penser, son esprit compliqué deconcertent ses pairs deputés.
Élu par la Sarthe à la Convention il vote la mort du roi,pendant la Terreur il se fait oublier et refuse de participer aux travaux de la Constitution de 1795, déclarant : « J’ai étudié profondément ces matières, mais vous ne m’entendriez pas ; je n’ai rien à vous communiquer. »
Réélu au Conseil des Cinq-Cents par la Sarthe, il reste en retrait mais réussit à se faire élire directeur en 1799. il a l’idée d’ un coup d’État pour changer un système constitutionnel qu’il juge aberrant.
Joubert tué à Novi, il accepte Bonaparte que propose Talleyrand. Devient Consul provisoire le soir du 19 brumaire, le Premier consul qui n’entend rien à ses idées constitutionnelles s’en debarasse rapidement.
Sieyès est envoyé au Sénat, comte de l’empire en 1808.
Rallié à Napoléon durant les Cent-Jours, il est banni de 1815 à 1830 comme tous les autres régicides qui avaient rejoint l’Empereur à cette époque.
SOURCE : HDM/CL-VM
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