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Les sections étrangères

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La section italienne de ces pavillons couvre une superficie de 8 000 m2. Ils ont été élevés sur les plans de l’architecte Brasini, membre de l’Académie royale d’Italie.
On y voit, reconstituée, la basilique édifiée sur l’ordre de Septime Sévère à Leptis Magna, en Libye. Du côté du lac, un escalier monumental, décoré d’obélisques, de hauts-reliefs et d’eaux jaillissantes, aboutit sur le bord d’une route que domine le flanc de la basilique.
La reconstitution médiévale n’est pas moins réussie. Evoquant l’épopée mystique des Croisés, elle transporte sous le ciel parisien cette île de Rhodes où prit vraiment naissance, au XIve siècle, l’ordre des chevaliers de Jérusalem. Voici les fameuses auberge de France et auberge d’Italie, avec leurs fenêtres à meneaux, leur façade ornée d’armoiries et de croix, leur plafond à caissons ornementé. Huit tours dominent ces constructions, elles symbolisent les huit langues que parlaient les chevaliers de Rhodes.
Le merveilleux pavillon principal des Pays-Bas, d’une superficie de plus de 6 000 m2, a 110 mètres de largeur. Le centre de la façade fait saillie. Entièrement sculpté, il affecte la forme d’un temple balinais. Ses toits, de pur style sumatrien, s’étagent jusqu’à une hauteur de 50 mètres. Des sortes de pagodes, des meroues, dont la taille va en décroissant, se superposent et le faîte de l’édifice est couronné par le mont symbolique du dieu Çiva.
Un mur balinais réunit le pavillon principal à une construction où une dizaine de grandes firmes hollandaises sont représentées. Ce mur est coupé d’une porte : par là on pénètre dans une sorte d’enceinte. Un temple, tel que ceux que l’on voit dans l’île de Bali, est édifié en ce lieu, avec ses autels, ses niches pour les offrandes, ses tours, ses clochers, ses portiques.
Dans une même enceinte, un théâtre javanais est aménagé. Des artistes venus de Java et de Bali y donneront des représentations de masques et de marionnettes. Les
danses seront exécutées par une centaine de jeunes filles et de danseurs, de la cour du sultan de Java. Les plus jeunes danseuses ont cinq ans et les plus vieilles en ont douze.
La section américaine. Le plus important de ses pavillons est une reproduction de la délicieuse maison de George Washington en Virginie, à Mount Vernon. Au second étage, voici la « chambre de La Fayette » ; sous une gaine de bronze, une clef de la Bastille et, sur le plancher du salon, une reproduction d’un tapis tissé par ordre de Louis XVI.
La section belge. Des constructions très vastes, au toit en forme de meule gigantesque coiffé de chaume blond ou roux, tout y rappelle l’importance de ce Congo qui vaut alors à la Belgique un complément de 2 millions de km2 et de 8 millions d’habitants. Une esplanade décorée de pylônes et aménagée en jardin colonial précède le pavillon d’honneur où sont déposés les documents économiques ou ethnologiques. A droite, c’est le pavillon des industries belges et des sociétés congolaises ; à gau-, che, le pavillon des transports coloniaux.
La section danoise évoque le Groenland. Dans le cadre moderne de son pavillon est retracée l’existence d’un peuple obligé de vivre, au xxe siècle, une vie primitive : les Esquimaux, leurs tentes, leurs traîneaux, leurs chiens sont présents. Des images, des panoramas, nous rendent présents les aspects désolés de la plus grande île du monde, et nous montrent l’effort scientifique accompli pour améliorer le Groenland.
Les pavillons de la section portugaise tiennent à la fois du palais et de la forteresse. Edifié dans le style du début du xve siècle, le premier évoque les temps où l’audace portugaise fouillait l’Extrême-Orient, l’Inde et l’Océanie. Il abrite les glorieux souvenirs de l’infant Henri le Navigateur et prête son cadre à l’exposition du Mozambique et de l’Angola. Le second pavillon, consacré à l’ethnographie, est inspiré du style portugais de la fin du xve siècle.

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