vendredi 21 septembre 2007, par
Lors de l’expédition de Narvik, la 8e compagnie d’appui de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère. en provenance de la maison mère de SidiBel-Abbès, est commandée par un authentique prince géorgien, dont la famille a fui le régime bolchevique et l’impérialisme russe. Ce Caucasien à la stature de colosse se nomme Dimitri Amilakvari et il a choisi de servir sous la grenade à sept flammes de la Légion. Sous ses ordres, des Allemands, des Hongrois et des Espagnols participent avec fougue à la lutte antifasciste. Leurs petits canons de 57 ont fait un rude travail dans ce glacial paysage norvégien, où les Alliés remporteront la seule victoire de 1940.
Regroupés en Angleterre, beaucoup de légionnaires du 2e bataillon de la 13e demi-brigade décident de poursuivre la lutte et de rallier la France libre. à la suite de chefs qui, comme Dimitri Amilakvari, ont fait le choix décisif.
Le ter juillet 1940, ils sont 900 légionnaires rassemblés à Londres pour former une nouvelle unité. Ces volontaires subiront un échec devant Dakar. mais parviendront à s’emparer de Libreville. Puis. ce sera la campagne d’Érythrée contre les Italiens et celle de Syrie contre les Français de Vichy.
Promu lieutenant-colonel, le prince Amilakvari commande maintenant la 13e demi-brigade de la Légion dont deux bataillons sont intégrés dans la 1re division française libre du général Koenig.
Dans Bir Hakeim encerclé, les légionnaires se montreront les plus résolus au combat.
Ce siège. qui va durer dix jours, fera d’Amilakvari le héros de Bir Hakeim. Il réussira à sortir ses hommes du piège mortel et à les conduire jusqu’à la frontière égyptienne. Mais l’heure de la revanche sonnera aux côtés de la célèbre 7e division blindée britannique de Montgomery. La 13e demi-brigade repart vers l’ouest et participe à la dure bataille d’El-Himmeimat.
Le 24 octobre 1942, son chef sera foudroyé par un éclat d’obus en pleine tempe.
Ainsi disparaît un des plus prestigieux officiers de la Légion étrangère, à la veille de la bataille décisive d’El-Alamein.
Compagnon de la Libération, le lieutenant-colonel prince Amilakvari est inhumé dans les sables du désert, entouré de ses légionnaires, qui le suivaient avec « honneur et fidélité » depuis les fjords de Norvège.
sources Hebdomadaire "Troupes d’elite" Atlas 198
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec