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Daru

, par

DARU

, Pierre-Antoine-Noël Bruno, comte (Montpellier, 12 janvier 1767 - château de Bècheville, près de Meulan, 5 septembre 1829).

Commissaire provincial des guerres depuis 1784, Daru devient commissaire ordonnateur en 1792, puis ordonnateur en chef de l’armée des Côtes de Brest et de Cher-bourg. Arrêté quelque temps durant la Terreur, réintégré au début de 1795, il est nommé, un an plus tard, chef de division au ministère de la Guerre. Après le renvoi de Petiet au lendemain du 18-Fructidor, il est de nouveau ordonnateur en chef à l’armée d’Helvétie. Après le coup d’État de Bonaparte, il se retrouve chef de division au ministère de la Guerre, puis inspecteur aux revues et secrétaire général du ministère de la Guerre. En 1802, il entre au Tribunat. Cet homme intègre, excellent gestionnaire, est l’organisateur du camp de Boulogne en 1803. Conseiller d’État et intendant général de la liste civile en 1805, membre de l’Institut en 1806, Dam devient, en octobre de cette même année, l’intendant général de la Grande Armée. Intendant général de la maison de l’Empereur et comte de l’Empire en 1809, Dam est la cheville ouvrière des finances de la guerre et de l’intendance des armées. Le 17 avril 1811, la consécration arrive avec la nomination comme secrétaire d’État. C’est Dam qui assure l’organisation matérielle de la campagne de Russie, tout en étant op-posé à cette aventure. Il suit l’Empereur jusqu’à Moscou et remplace Dumas, malade, comme intendant général de la Grande Armée. De retour en Allemagne, il lui incombe la tâche de reconstituer la Grande Armée et de l’équiper. Le 2 juin 1813, après la mort de Duroc, il ajoute, à toutes ces tâches, la responsabilité de la clef du trésor de réserve. Le 20 novembre 1813, il devient ministre de l’administration de la Guerre et doit équiper une troisième armée pour la campagne de France. A la fin de mars 1814, il accompagne Marie-Louise à Blois. Louis XVIII crée pour lui le poste d’intendant général des armées du roi, ce qui n’empêche pas Daru d’accepter le titre de ministre d’Etat attaché au ministre de la Guerre durant les Cent-Jours. Membre de l’Académie française en 1816, pair de France en 1819, il se fait le défenseur des idées libérales. D’après le Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon aurait dit de Daru que c’était « un homme d’une extrême probité, sûr et grand travailleur. A la retraite de Moscou, la fermeté de M. Daru s’était fait particulièrement remarquer ; et de-puis l’Empereur répétait souvent qu’au travail du boeuf il joignait le courage
du lion. »


sources : Histoire et Dictionnaire du consulat et de l’empire A Fierro
A palluel guillard J Tulard ed Bouquins 1995

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