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La grande dépression : Contexte

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La « grande dépression », aux États-Unis, a commencé dans l’industrie du textile bien avant le krach boursier d’octobre 1929. Même les filatures qui ont été transférées dans les États du Sud-Est pour bénéficier d’une main-d’œuvre plus avantageuse arrivent difficilement à maintenir leurs bénéfices. Pour réduire leurs frais, elles vont utiliser au maximum les machines et au minimum la main-d’œuvre. Les salaires baissent régulièrement et le mécontentement ouvrier ne fait que croître.
Au printemps de 1929 éclate, dans les filatures, une série de grèves spontanées. Les plus importantes ont lieu à Elizabethton, dans le Tennessee, et à Gastonia, en Caroline du Nord. La réaction des partis socialiste et communiste devant ces deux grèves laisse préfigurer l’action qu’ils vont mener pendant les quatre années que durera la « dépression ».
Les socialistes se trouvent devant un dilemme. Ils sont tenus de travailler avec les organisations du travail choisies par les ouvriers, même si elles se révèlent incapables — comme c’est le cas pour la United Textile Workers’ Union (Syndicat confédéral des ouvriers du textile), affiliée à la Fédération américaine du travail, lors de la grève d’Elizabethton. Et ils sont bien plus embarrassés encore par la façon dont le syndicat communiste National Textile Workers’ Union mène celle de Gastonia. Ses chefs, en effet, semblent bien plus intéressés par la révolution que par le sort des ouvriers. Les socialistes ne sont pas impliqués directement dans ces grèves ; ils vont se contenter de recueillir des fonds pour les grévistes et d’essayer d’influencer de l’extérieur les deux syndicats.
Les deux grèves sont rapidement brisées : l’apparition d’ « agitateurs professionnels » a conduit à la violence et provoqué l’intervention de la milice de l’État. Mais les communistes n’acceptent pas de quitter Gastonia. Avec un petit groupe de grévistes irréductibles, ils vont s’installer dans un campement aux portes de la ville pour y prêcher la lutte des classes. Cette enclave révolutionnaire dans leur ville n’est pas du tout du goût des habitants. Une foule en colère envahit Je campement. Une bagarre éclate. Des coups de feu partent. Un gréviste et deux membres du service d’ordre dont le chef de la police, sont tués.

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