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Bataille d’Austerlitz

, par

Austerlitz en quelques faits

 Conflit

  • Guerre de la troisième coalition

 Date

  • 2 décembre 1805

 Lieu

  • 8 km à l’Est de Brno

 Issue

  • Victoire française décisive

 Combattants

  • Français / Austro-Russes

 Commandants

  • Napoléon Bonaparte
  • Mikhaïl Koutouzov
  • François II d’Autriche

 Forces en présence

  • Coté français
    • 73 100 hommes
    • 139 canons
  • Coté Austro-russe
    • 85 700 hommes
    • 278 canons

 Pertes

  • Coté français
    • 1 288 morts
    • 6 993 blessés
  • Coté Austro-russe
    • 16 000 morts
    • 11 000 prisonniers
    • 185 canons
  • 45 drapeaux
La bataille d’Austerlitz, par Lejeune
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Austerlitz, en tchèque Slavkov u Brna, est un bourg du sud de la Moravie, en Tchéquie, situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Brno.

La bataille d’Austerlitz

La bataille d’Austerlitz dit aussi bataille des trois empereurs eut lieu le 2 décembre 1805 soit un an jour pour jour après le sacre de Napoléon. Elle met un terme à la campagne d’Autriche avec les Austro-Russes, membres de la troisième coalition. La décision de la campagne fut prise à Boulogne : l’empereur des Français s’apercevant qu’il ne pouvait envahir l’Angleterre par la mer, décida de frapper les autres membres de la coalition sur terre.

Après plusieurs victoires (dont Ulm et l’occupation de Vienne), Napoléon cherchait la bataille décisive depuis quelques jours, alors que les Austro-Russes s’y refusaient, Kutusov attendant l’arrivée d’un corps d’armée en renfort. Ayant reconnu le terrain à la fin de novembre, Napoléon manœuvra afin de se laisser couper de la route de Vienne par les forces adverses. Se sentant en position de force, celles-ci acceptèrent le combat, sur le plateau de Pratzen, que Napoléon occupait le 30 novembre. Lorsque les Austro-Russes approchèrent, il abandonna cette position dominante à ses ennemis.

Au matin du 2 décembre, les Autrichiens occupaient le plateau de Pratzen, orienté Nord-Sud, avec deux corps d’armée, l’un formant le centre du dispositif des coalisés, et l’autre l’aile gauche. Les Russes formaient l’aile droite. Face à eux, séparés par un ruisseau qui coulait au pied du plateau, se trouvaient deux corps français seulement, placés en face du centre et de l’aile droite ennemis : l’aile droite française, commandée par Davout, était encore en chemin le matin de la bataille. Les premiers éléments arrivèrent une heure avant le lever du soleil. Les positions sur le terrain

Voyant l’aile droite française dégarnie, François II fit faire mouvement vers le sud à ses deux corps, pour envelopper l’armée française par un mouvement tournant. Le corps incomplet de Davout eut à soutenir le choc de ce mouvement. Quand le mouvement autrichien fut suffisamment engagé, Napoléon fit attaquer son centre, commandé par Soult, qui escalada le plateau et tomba sur le flanc du corps autrichien en mouvement. Il provoqua une débandade, qui finit dans un lac gelé au Sud, et coupa les soldats autrichiens des Russes, que Kutusov fit reculer en bon ordre afin de les préserver.

Napoléon utilisa une manœuvre inhabituelle car lorsque les forces de Kutusov attaquèrent, il n’accorda à son flanc droit que le minimum de renforts pour résister permettant d’envoyer 17 000 hommes charger le centre adverse. Ce dernier, après une violente fusillade, fut mis en déroute, ce qui sépara l’armée alliée qui recula rapidement.

Cette bataille entre dans la légende de la stratégie et de la communication militaire. À son issue, l’Empereur proclame son plus célèbre discours.

50 drapeaux, enlevés à l’ennemi allèrent orner la voûte de l’église Saint-Louis-des-Invalides à Paris et le bronze de 180 canons russes ou autrichiens servit à l’édification de la colonne Vendôme.

La victoire française fut suivie du traité de Presbourg (aujourd’hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), qui marqua la fin de la troisième coalition, consacra la fin du Saint Empire romain germanique et reconnut la souveraineté de la France sur l’Italie.

Le poste de commandement de Napoléon se trouvait sur une petite éminence qui domine les plaines alentour. Une table d’orientation représentant la disposition des différentes armées y a été installée, sous un bouquet d’arbres. Quelques dizaines de mètres carrés alentours appartiennent à la France.

Champ de bataille d’austerlitz
This image comes from the 4th edition of Meyers Konversationslexikon (1885-90). The copyrights have expired and this image is in the public domain.

Le discours de l’empereur

Soldats, je suis content de vous. Vous avez, à la journée d’Austerlitz, justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Une armée de 100 000 hommes, commandée par les empereurs de Russie et d’Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s’est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de 30 000 prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n’a pu résister à votre choc, et désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois, cette troisième coalition a été vaincue et dissoute. La paix ne peut plus être éloignée ; mais, comme je l’ai promis à mon peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu’une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos alliés. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avilir ! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis ! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l’anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus ! Vous leur avez appris qu’il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France ; là, vous serez l’objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire, J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on réponde, Voilà un brave.

Ordre de bataille

Armée française

 Commandant en chef : Napoléon

  • Aides-de-Camp de l’Empereur :
    • Généraux de division : Junot et Savary
    • Généraux de brigade : Rapp, Bertrand, Gardanne, Lemarois, Mouton
    • colonel : Lebrun
    • Caffarelli, Lauriston, Reille

 Officiers d’ordonnance de l’Empereur : Castille, Eugéne de Montesquiou, Amédée de Turenne, Falkouwski, Deponthon, Scher, Bongard, Berthemy, Maulnois, Parrain
 Chef d’état-major de l’armée : Maréchal Louis-Alexandre Berthier avec les Capitaines Colbert, Girardin, Lejeune et les lieutenants Perigord et Lagrange à disposition.
 Chef d’état-major général : général de division Andreossy Maréchal des logis : général de division Dumas
 Commandant de l’artillerie : général de division Songis
 Chef d’état-major de l’artillerie : général de brigade Pernetti
 Adjoint au chef d’état-major de l’artillerie : colonel Senarmont
 Commandant du génie : général de division Marescot
 Chef d’état-major du génie : Major Ducoudsary
 Directeur du télégraphe : Chappe
 Chef boulanger : Le Payen
 Chef chirurgien : Poussielgue
 Grand Maréchal du palais : général de division Duroc
 Grand Ecuyer : général de division Caulaincourt
 Administration militaire : Pierre A. Daru

Garde impériale

 Commandement : Maréchal Bessières
 Chef d’état-major : général de brigade Roussel
 Effectif totaux : 5500 hommes et 24 pièces d’artillerie.

Infanterie de la Garde impériale

 1er Régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, effectif 1519 hommes, en 2 bataillons, général de brigade Hulin
 1er Régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale, effectif 1613 hommes, en 2 bataillons, général de brigade Soulès
 Grenadiers à pied de la garde royale italienne, effectif 753 hommes en 2 bataillons, colonel Lecchi

Cavalerie de la Garde impériale

 Régiment de grenadiers à cheval de la Garde impériale, effectif 706 hommes en 4 escadrons, général de brigade Ordener puis le colonel-major Lepic.
 Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale, effectif 375 hommes en 4 escadrons (1 détaché pour l’escorte de Napoléon), colonel Eugène Beauharnais et en second colonel Francois Louis de Morland.
 Mamelouks, effectif 65 hommes

Artillerie de la Garde impériale

 Commandée par le colonel Couin, effectif 283 hommes

  • 1er et 2e compagnies à cheval du régiment d’artillerie de la Garde impériale, chacune avec 4 pièces de 8 livres, 2 pièces de 4 livres et 2 obusiers de 6 pouces)
  • Compagnies d’artillerie à cheval de la garde royale italienne avec 4 pièces de 8 livres, 2 pièces de 4livres et 2 obusiers de 6 pouces.

Réserve (provenant du Ve Corps)

 1re division d’Infanterie (grenadiers de la réserve) du général de division Oudinot

  • 1re brigade : général de brigade Jean Baptiste Laplanche-Morthières
    • 4 bataillons d’élite venant du 13e de ligne, du 58e de ligne, du 9e de ligne et du 81e de ligne, 1 787 hommes.
  • 2e brigade : général de brigade Dupas
    • 4 bataillons d’élite venant du 2e léger, du 3e léger, du 28e léger et du 31e léger, 1798 hommes.
  • 3e brigade : général de brigade Ruffin
    • 2 bataillons d’élite venant du 15e léger et du 18e léger, 1070 hommes.
  • Artillerie divisionnaire, 132 hommes :
    • 1er compagnie du 1er régiment d’artillerie à pied avec 4 pièces de 8 livres et 2 pièces de 4 livres.
    • Détachement de la 5er compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres

La bataille d’Austerlitz, par L.-F. Lejeune

Ier corps d’armée

 Commandant : Maréchal Bernadotte
 Chef d’état-major : général de division Victor-Leopold Berthier
 Commandant de l’artillerie : général de division Eblé
 Commandant du génie : colonel Morio

 1re division d’infanterie

  • général de division Rivaud de la Raffinière
    • 1re brigade : général de brigade Dumoulin
      • 8e régiment d’infanterie de ligne (1858 hommes)
    • 2e brigade : général de brigade Pacthod
      • 45e régiment d’infanterie de ligne : (1603 hommes)
      • 54e régiment d’infanterie de ligne : (1614 hommes)
    • Artillerie divisionnaire :(111 hommes)
      • Artillerie à pied : demi-batterie avec 4 pièces de 3 livres et 1 obusier de 51/3pouces
      • Artillerie à cheval : demi-batterie avec 4 pièces de 3 livres et 1 obusier de 51/3pouces

 2e division d’infanterie

  • général de division Drouet
    • 1re brigade : général de brigade Frére
      • 27e régiment d’infanterie légère : (2069 hommes)
    • 2e brigade : général de brigade Werlé
      • 94e régiment d’infanterie de ligne : (1814 hommes)
      • 95e régiment d’infanterie de ligne : (1903 hommes)
    • Artillerie divisionnaire : (118 hommes)
      • Artillerie à pied : batterie avec 5 pièces de 3 livres et 1 obusier de 51/3pouces
      • Artillerie à cheval : batterie avec 5 pièces de 3 livres et 1 obusier de 51/3pouces

IIIe corps d’armée

 commandé par le Maréchal Davout

    • Chef d’état-major : général de brigade Daultanne
    • Commandant de l’artillerie : général de division Sorbier -** Commandant du génie : général de brigade Andreossy

2e division d’infanterie

 commandée par le général de division Louis Friant
 1er brigade : général de brigade Kister.

    • 15e régiment d’infanterie légère, 2 bataillons, 905 hommes.
    • 33e régiment d’infanterie de ligne, 2 bataillons, 1689 hommes.
  • 2e brigade : général de brigade Lochet.
    • 48e régiment d’infanterie de ligne, 2 bataillons, 1522 hommes.
    • 111e régiment d’infanterie de ligne, 2 bataillons, 1778 hommes.
  • 3e brigade : général de brigade Heudelet
    • 108e régiment d’infanterie de ligne, 1567 hommes.
  • Artillerie divisionnaire : (130 hommes)
    • Artillerie à pied : 2e compagnie du 7e régiment d’artillerie à pied avec 4 pièces de 8 livres et 2 obusiers de 6 pouces

4e division de dragons

 Détachée de la réserve de cavalerie, commandée par le général de division Bourcier

 1er brigade : général de brigade Sahuc, 210 hommes.

  • 15e régiment de dragons, 227 hommes dont 90 sur les rangs.
  • 17e régiment de dragons, 290 hommes dont 120 sur les rangs.

 2e brigade : général de brigade Laplanche, 310 hommes.

  • 18e régiment de dragons, 279 hommes dont 150 sur les rangs.
  • 19e régiment de dragons, 266 hommes dont 166 sur les rangs.

 3e brigade : général de brigade Verdière, 190 hommes.

  • 25e régiment de dragons, 220 hommes dont 100 sur les rangs.
  • 27e régiment de dragons, 214 hommes dont 90 sur les rangs.

 Artillerie divisionnaire : (60 hommes)

  • Artillerie à cheval : 3e compagnie du 2e régiment d’artillerie à cheval avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces

Réserve d’artillerie

 Artillerie à pied : une batterie et demie avec 9 pièces de 12 livres (non arrivée ?)

IVe corps d’armée

 Commandé par le Maréchal Soult.

  • Chef d’état-major : général de division Salligny
  • Commandant de l’artillerie : général de brigade Lariboissiere
  • Commandant du génie : colonel Poitevin

1re division d’infanterie

Commandée par le général de division Saint-Hilaire

 1er brigade : général de brigade Morand

  • 10ème régiment d’infanterie légère : (1488 hommes), colonel Pierre-Charles Pouzet

 2e brigade : général de brigade Thiébault

  • 14e régiment d’infanterie de ligne : (1551 hommes), colonel Jacques Francois Marc Mazas
  • 36e régiment d’infanterie de ligne : (1643 hommes)

 3e brigade : général de brigade Waré (ratachée à la division Vandamme pendant la bataille)

  • 43e régiment d’infanterie de ligne : (1498 hommes)
  • 55e régiment d’infanterie de ligne : (1658 hommes) Artillerie divisionnaire : (120 hommes)
  • 12e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres, 2 de 4 livres et 2 obusiers de 6 pouces.
  • Détachement de la 16e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres.

2e division d’infanterie

Commandée par le général de division Vandamme

 1er brigade : général de brigade Schiner

  • 24ème régiment d’infanterie légère : (1291 hommes)
  • 2e brigade : général de brigade Ferry 4e régiment d’infanterie de ligne : (1658 hommes), colonel Joseph Bonaparte
  • 28e régiment d’infanterie de ligne : (1599 hommes)
  • 3e brigade : général de brigade Candras 46e régiment d’infanterie de ligne : (1350 hommes)
  • 57e régiment d’infanterie de ligne : (1743 hommes), colonel Jean Pierre Antoine Rey Artillerie divisionnaire : (117 hommes)
  • 13e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres, 2 de 4 livres et 2 obusiers de 6 pouces.
  • Détachement de la 16e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres.

3e division d’infanterie

Commandée par le général de division Legrand

 1er brigade : général de brigade Merle

  • 26e régiment d’infanterie légère : (1564 hommes), colonel Francois-René Pouget
  • bataillon des tirailleurs du Pô : (340 hommes)
  • bataillon des tirailleurs corses : (519 hommes)

 2e brigade : général de brigade Féry

  • 3e régiment d’infanterie de ligne : (1644 hommes)
  • 3e brigade : général de brigade Lavasseur
  • 18e régiment d’infanterie de ligne : (1402 hommes)
  • 75e régiment d’infanterie de ligne : (1688 hommes)
     Artillerie divisionnaire : (116 hommes)
  • 14e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres, 2 de 4 livres et 2 obusiers de 6 pouces.
  • Détachement de la 16e compagnie du 5e régiment d’artillerie à pied avec 2 pièces de 8 livres.

division cavalerie légère

Commandée par le général de brigade Pierre Margaron

 8e régiment de hussards, 359 hommes en 3 escadrons, colonel Jean-Baptiste Franceschi
 11e régiment de chasseurs à cheval, 343 hommes en 4 escadrons
 26e régiment de chasseurs à cheval, 316 hommes en 3 escadrons
 Artillerie divisionnaire :

  • 4e compagnie du 5e régiment d’artillerie à cheval avec 5 pièces de 8 livres, 91 hommes.

3e division de dragons

Commandée par le général de division Beaumont (absent pour maladie remplacé par le général de brigade Boyé)

 1er brigade : général de brigade Charles Joseph Boyé

  • 5e régiment de dragons, 234 hommes en 3 escadrons, colonel Jacques N. Lacour (blessé pendant la bataille)
  • 8e régiment de dragons, 289 hommes en 3 escadrons, colonel Louis Beckler
  • 9e régiment de dragons, 297 hommes en 3 escadrons, Major Jacques A. A. Delort

 2e brigade : général de brigade Nicolas Joseph Scalfort

  • 12e régiment de dragons, 291 hommes en 3 escadrons, colonel Joseph Pages
  • 16e régiment de dragons, 242 hommes en 3 escadrons, colonel Francois-Marie Clement de la Ronciere
  • 21e régiment de dragons, 285 hommes en 3 escadrons, colonel Jean-Baptiste Ch.R.J. Mas de Polart

 Artillerie divisionnaire :

  • Détachement de la 3e compagnie du 2e régiment d’artillerie à cheval avec 2 pièces de 8 livres, et 1 obusier de 6 pouces.

Réserve d’artillerie

 Détachements des 17e et 18 e compagnies du 5e régiment d’artillerie à pied avec 6 pièces de 12 livres.

Ve corps d’armée

Commandé par le Maréchal Lannes

3e division d’infanterie

Commandée par le général de division Suchet

 1er brigade : général de brigade Claparède

  • 17e régiment d’infanterie légère : (1373 hommes)
     2e brigade : général de brigade Beker
  • 34e régiment d’infanterie de ligne : (1615 hommes)
  • 40e régiment d’infanterie de ligne : (1149 hommes)
  • 3e brigade : général de brigade Valhubert
  • 64e régiment d’infanterie de ligne : (1052 hommes)
  • 88e régiment d’infanterie de ligne : (1428 hommes)
     Artillerie divisionnaire : (111 hommes)
  • Artillerie à pied : deux batteries avec 2 pièces de 12 livres, 8 pièces de 8 livres et 2 pièces de 4 livres

1re division d’infanterie

(Détachée du IIIe corps d’armée), commandée par le général de division Caffarelli du Falga

 1er brigade : général de brigade Georges-Henri Eppler

  • 13ème régiment d’infanterie légère : (1240 hommes), colonel Pierre Castex

 2e brigade : général de brigade Demont

  • 17 ème régiment d’infanterie de ligne : (1561 hommes)
  • 30 ème régiment d’infanterie de ligne : (1011 hommes)

 3e brigade : général de brigade Debilly

  • 51 ème régiment d’infanterie de ligne : (1214 hommes)
  • 61 ème régiment d’infanterie de ligne : (1175 hommes)

 Artillerie divisionnaire : (77 hommes)

  • Artillerie à pied : batterie avec 4 pièces de 8 livres et 2 obusiers de 6 pouces

2e division de dragons

(Rattachée), commandée par le général de division Walther

 1er brigade : général de brigade Sébastiani de la Porta : (322 hommes)

  • 3e régiment de dragons 6e régiment de dragons

 2e brigade : général de brigade Roget de Belloguet : (403 hommes)

  • 10e régiment de dragons
  • 11e régiment de dragons

 3e brigade : général de brigade Boussart : (403 hommes)

  • 13 Régiment de dragons
  • 22e régiment de dragons

 Artillerie divisionnaire : (41 hommes)

  • Artillerie à cheval : demi-batterie avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces

Réserve de cavalerie

Commandée par le Maréchal Murat
 Chef d’état-major : général de division Auguste Daniel Belliard
 Commandant de l’artillerie : général de brigade Hannicque
 Commandant du génie : colonel Hayelle

1ere division de cavalerie lourde

commandée par le général de division Nansouty

 1er brigade : général de brigade Piston : (286 hommes)

  • 1er régiment de carabiniers, 205 hommes en 3 escadrons, colonel Prince Borghese.
  • 2e régiment de carabiniers, 181 hommes en 3 escadrons, colonel Pierre-Nicolas Morin

 2e brigade : général de brigade]] Armand-Lebrun L’Houssaye : (584 hommes)

  • 2e régiment de cuirassiers, 304 hommes en 3 escadrons, colonel Jean-Frederic Yvendorf
  • 9e régiment de cuirassiers, 280 hommes en 3 escadrons, colonel Jean-Pierre Doumerc

 3e brigade : général de brigade Saint-Germain : (610 hommes)

  • 3e régiment de cuirassiers
  • 12e régiment de cuirassiers

 Artillerie divisionnaire : (44 hommes)

  • Artillerie à cheval : demi-batterie avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces

2e division de cavalerie lourde

Commandée par le général de division d’Hautpoul

 1er brigade : colonel Jean-Baptiste Noirot : (763 hommes)

  • 1er régiment de cuirassiers, 388 hommes en 3 escadrons, colonel Marie-Adrien-Francois Guiton.
  • 5e régiment de cuirassiers, 375 hommes en 3 escadrons, colonel Jean-Baptiste Noirot

 2e brigade : général de brigade Saint-Sulpice : (561 hommes)

  • 10e régiment de cuirassiers, 254 hommes en 3 escadrons, colonel Pierre-Francois Lataye
  • 11e régiment de cuirassiers, 327 hommes en 3 escadrons, colonel Albert-Louis-Emmanuel Fouler

 Artillerie divisionnaire : (44 hommes)

  • Artillerie à cheval : demi-batterie avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces

1er division de cavalerie légère

Rattachée au Ier corps d’armée, commandée par le général de division Kellermann

 1er brigade : général de brigade Van Marisy

  • 2e régiment de hussards, 430 hommes, colonel Rith
  • 5e régiment de hussards, 355 hommes, colonel François Xavier -Nicolas Schwartz

 2e brigade : général de brigade Joseph-Denis Picard

  • 4e régiment de hussards, 444 hommes, colonel Andre Burthe
  • 5e régiment de chasseurs à cheval, 436 hommes, colonel Claude Louis Constant Esprit Juvenal Corbineau

 Artillerie divisionnaire : (79 hommes)

  • Artillerie à cheval : 1er compagnie du 3e régiment d’artillerie à cheval avec 2 pièces de 6 livres, 2 pièces de 3 livres et 1 obusier de 51/3 pouces

5e division de cavalerie légère

Rattachée au Ve corps d’armée, commandée par le général de brigade Fauconnet

 1er brigade : général de brigade Anne-Francois-Charles Treillard, 494 hommes.

  • 9e régiment de hussards, 344 hommes
  • 10e régiment de hussards, 335 hommes

 2e brigade : général de brigade Fauconnet (engagé ?)

  • 13e régiment de chasseurs à cheval, 339 hommes
  • 21e régiment de chasseurs à cheval, 331 hommes

brigade de cavalerie légère

Commandée par le général de brigade Milhaud

 16e régiment de chasseurs à cheval, 339 hommes

  • 22e régiment de chasseurs à cheval, 331 hommes

Grand Parc d’Artillerie

 Artillerie à pied : une batterie avec 6 pièces de 3 livres autrichiennes et deux autres avec 6 pièces de 12 livres, 230 hommes, issues du 7e régiment d’artillerie.

Sources

http://www.napoleonicminiatureswargame.com/austerlitzfob.html http://members.tripod.com/~shadojak/milhis.html#grandarm%e9e,1805 http://web2.airmail.net/napoleon/French_Order_of_Battle_AUSTERLITZ_1.html http://web2.airmail.net/napoleon/French_Order_of_Battle_AUSTERLITZ_2.html http://austerlitz.free.fr/francais/Austerlitz/odbF.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Austerlitz


Voir en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Batail...

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